Une histoire s’écrit dans une rue de Kinshasa, sur le trottoir de cette rue plus précisément, et c’est une histoire d’amour, tel qu’on désire l’amour, tel qu’on désire aimer ou être aimé, embrasser ou se blottir dans les bras d’un homme, dans les bras d’une femme, dans les bras d’une ville qui se dissipe, bavarde, jure, gronde, tape du pied, espère, attend, tape du pied encore… Cette pièce est l’histoire d’une femme qui exige d’être aimée au milieu de la fureur d’une ville dont les ombres et les mirages se font chair afin de porter le désir et de rendre possibles le rêve de l’amour et l’amour du rêve.
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Sinzo Aanza est un jeune auteur congolais dont la pratique se tourne progressivement vers le champ de l’art contemporain. Sa plume, à la fois poétique et irrévérente, questionne la situation politique en République Démocratique du Congo, ainsi que l’image construite de ce pays qui « appartient aux investisseurs depuis toujours, étrangers de préférence ».
L’exploitation des ressources naturelles, la représentation des identités nationales et les dérives de celles-ci, ou encore la construction de l’image du Congo depuis l’époque coloniale sont des thèmes qui nourrissent aussi bien ses œuvres visuelles que littéraires.
Lu par Tom Adjibi, Jessica Fanhan et Consolate Siperius.
Création sonore : Pierre-Alexandre Lampert.
Dirigé et mis en scène par Armel Roussel. Avec la collaboration de Coline Struyf.