ACCOMPAGNEMENT & TRANSMISSION

La compagnie [e]utopia souhaite encourager les jeunes artistes à la création, et les soutenir dans leurs démarches. Dans le cadre de cet engagement, [e]utopia co-produit ponctuellement des spectacles et d’autres formes artistiques, et propose un accompagnement administratif à la production des projets sélectionnés.
[e]utopia a donc, à ce jour collaboré d’une manière ou d’une autre à la réalisation de plusieurs projets, portés par de jeunes artistes ou premiers projets d’artistes plus expérimentés :
Ancora Tu - Salvatore Calcagno
Les 7 et 9 octobre 2022, Salvator Calcagno crée au Théâtre Les Tanneurs le seul en scène Ancora Tu, dont la genèse est intimement liée à la compagnie [e]utopia. En effet, ce spectacle est né de l’invitation d’Armel Roussel de participer au projet Après la peur. De la brève histoire d’amour née lors de cette performance entre le metteur en scène Salvatore Calcagno et le comédien Dany Boudreault est tiré Ancora Tu, qui prolonge les rencontres et expériences créées au sein d’[e[utopia pour en faire un seul en scène à part entière.
Paradis fin de règne - Alyssa Tzavaras
Du 14 au 23 mars 2023, au Théâtre Les Tanneurs à Bruxelles, Alyssa Tzavaras présente son nouveau spectacle, Paradis fin de règne. Ce conte contemporain, récit de fantasmes, d’ambitions, de cauchemars et de désillusions, est coproduit par la compagnie [e]utopia, qui soutient le travail de l’artiste, actuellement au résidence au Théâtre Les Tanneurs.

Paradis fin de règne met en scène le récit d’un jeune écrivain, en panne d’inspiration et dominé par des ambitions artistiques dévorantes, qui cède à l’offre énigmatique d’une productrice de cinéma : l’écriture d’un scénario ayant le fantasme pour thématique. Son grand œuvre est là. Mais soudain, sa réalité bascule, se détraque… Ses idées prennent le dessus, et la fiction s’immisce dans un présent aux frontières toujours troubles.

Entre comédie noire et épopée fantasque, Alyssa Tzavaras interroge les affres de la création artistique – pour que la quête de l’idéal n’ait de cesse de nous faire rire et nous surprendre.
Hikidashi - Uiko Watanabe
Uiko Watanabe, danseuse et chorégraphe qui travaille avec Armel et Roussel et la compagnie [e]utopia depuis plusieurs années, présentera bientôt sa nouvelle création, Hikidashi. Après un spectacle sur sa mère créé en 2019 et baptisé Oshiire, l’artiste japonaise s’attaque cette fois-ci à la figure du père, en particulier le sien, dans une création originale coproduite par la compagnie [e]utopia.

Hikidashi signifie non seulement tiroir, mais aussi les secrets que nous gardons rangés dans nos têtes. En se basant sur la correspondance qu’elle entretient depuis plusieurs années avec son père, Uiko Watanabe ouvre les tiroirs de son passé pour revisiter sa relation avec cet homme dont elle se sent distante, si différente des relations familiales traditionnelles au Japon.
Dans le Studio - Edson Anibal
Deux jeunes passionnés de musique décident de s’improviser ingénieurs du son et parviennent à dégoter un studio d’enregistrement.

Leur objectif : ouvrir le plus grand studio de musique au monde. Seulement, pour une raison qui leur échappe, leur nouvel établissement n’attire que les artistes les plus chelous de la ville. Vont-ils parvenir à réaliser leur rêve ?

Cette web-série comique, partiellement produite par la compagnie [e]utopia, sortira bientôt sur le web ! N’hésitez pas à nous suivre sur les réseaux pour être tenu au courant des dernières informations.
Selma Alaoui - Anticlimax
J’entretiens un rapport très intime à ce texte. Il parle de la construction de soi dans le chaos du monde et pose la question de l’identité. Qui sommes-nous au début de ce 21e siècle, entre le passé déchirant du siècle précédent, ses génocides, ses guerres, et le futur menaçant d’un siècle à venir instable, exubérant, conflictuel ? Qui sommesnous, entre le poids de notre héritage familial et notre petite existence que nous essayons de mener tant bien que mal ? Dans Anticlimax, Schwab brasse les petits riens du quotidien autant que des bribes de l’Histoire de l’Humanité : le singulier côtoie l’universel, la vie de famille côtoie l’Existence humaine. Et au milieu de cela il montre l’être humain, désorienté, qui aspire à exister dans le bruit et la fureur…
Selma Alaoui
Nicolas Luçon - Blanche-Neige
Blanche-Neige commence où s’arrête le conte des frères Grimm, juste avant : « Ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants »… pour questionner à l’infini cette histoire d’amour et de haine, c’est-à-dire d’humanité. C’est un texte de jeunesse, mais il contient déjà ce qui sera le motif de l’œuvre et de la vie de Robert Walser :
« Les sensations sont des flèches qui me meurtrissent. Que faire des sentiments, sinon les laisser frétiller et crever comme des poissons dans le sable de la langue. C’en sera fini de moi aussitôt que j’aurai fini d’écrire, et cela me fait plaisir. Bonne nuit ! »
L’écriture de Walser, tour à tour grave et légère, désinvolte et malicieuse ne cessera de danser, comme la propre vie du poète, éternel errant ne se tenant jamais là où on l’attend, sur les bords de cet abîme.
Salvatore Calcagno - La Vecchia Vacca
« Une femme, silencieuse, les seins vides posés sur les rebords d’une table à manger ».
Impossible de parler de La Vecchia Vacca sans un petit détour par ma famille, quelque part entre la Sicile et Charleroi. Ma mère et mes tantes sont dans la cuisine, il fait chaud, ça sent la sauce tomate, les melenzane alla parmigiana, l'Italie. De la fenêtre entrouverte les voisins doivent entendre émerger des cris. Rien d'affolant ; elles ne se disputent pas, c'est leur façon à elles de parler. Ma mère et mes tantes ne se reposent jamais. Elles ont toujours quelque chose à faire, quelque chose à nettoyer, quelque chose à cuisiner. On ne peut rien leur reprocher ; elles font tout ce qu'il faut pour être de bonnes femmes, de bonnes mères. Elles ont toujours peur que je meure de faim. Elles s'inquiètent si je ne me ressers pas, si je ne prends pas de dessert, si je quitte la table trop précipitamment. Tout est prétexte à l'affolement, à l'angoisse. La tête pleine de souvenirs, de rêves et de désirs, ce spectacle part de moi, mais ce que j'ai vu, vécu ou ressenti n'est rien d'autre qu'un prétexte choisi pour raconter une belle histoire : une histoire d'amour.
Trois femmes s'acharnent sur un veau qui meugle, tentant vainement d'échapper à l'inévitable : reproduire, encore et toujours, le schéma de son premier et unique amour ; celui d'une mère.
Salvatore Calcagno
Aymeric Trionfo - Zone protégée
Trois personnages sont propulsés dans une zone vide, dénuée de toute vie, de tout bruit, de tout mouvement. Comment vont-ils réagir face à ce vide immense, cette nudité absolue ? Rapidement, la panique s’empare de l’un d’entre eux. Il tente de s’enfuir. Les deux autres le retiennent, lui promettant qu’ils échapperont à l’ennui en comblant eux- mêmes ce rien qui les entoure. Malgré tous leurs efforts pour se divertir, ils finiront par vivre des moments de conflit, des disputes, des silences, des crises, et peut-être pire encore...
Ce premier spectacle d’Aymeric Trionfo, ancien étudiant d’Armel Roussel à l’INSAS, questionne l’absurdité de la condition humaine et des divertissements que les hommes construisent pour recouvrir leur existence et lui donner un semblant de sens. On y retrouve l’influence de la philosophie de Camus, mais là où l’on pourrait penser à une sorte de Huis Clos invitant des références au Godot de Beckett, le spectacle du jeune metteur en scène est énergique, rythmé. Le rire surgit de l’absurde des situations et de leur traitement humoristique, poétique, mystérieux. Un travail d’une grande cohérence et d’une maturité artistique impressionnante.
Jean-Baptiste Calame - L'archéologie et l'écran plat
J’avais fait un rêve. Le monde était devenu plat. Il fallait revenir à pied de ce futur aplatit, sans glisser dans quelque-chose comme l’abîme. Et la vie continuait avec ses avions lancés entre les mondes, par-dessus des lacs trop lourds. C’était une métaphore : une métaphore à creuser évidemment, comme le fossile s’imprime. Voilà pourquoi l’archéologie devient évidente aujourd’hui. Pas pour hier, mais pour le périple sexy et compliqué qui commence par un rêve évidé. La pièce va parler de ce rêve en dessous du cerveau, que le cerveau aurait quitté comme un coquillage ou une coquille d’œuf.
Jean-Baptiste Calame. Né en Suisse en 1985. Il a fait des études de biologie avant de poursuivre dans le théâtre, en Belgique, à l’INSAS, dont il est sorti en 2010. Ses spectacles, qu’il écrit et met en scène, sont conçus comme des objets détonants, dont le thème est souvent la « magie du théâtre », qu’il traite à sa manière, à toutes les sauces. En 2011, il fait plusieurs spectacles dans le contexte des nouveaux territoires de l’art. C’est également l’Europe qui est au centre des intérêts de son travail artistique. En 2014, il travaillera avec des animaux.
Lucile Charnier - BOLERO
BOLERO se présente comme un ensemble de tableaux vivants qui mettent en jeu un corps - seul sur un plateau désolé. Petite fille ? Chimère ? Figure religieuse ? Un être mouvant et charnel en tout cas, en proie à ses associations secrètes et à des partenaires improbables (des poissons morts, des ombres nues...) et cherchant à se relier au monde et à Dieu dont il teste l’impalpable présence...
Entre humour et désespoir, ciel et terre, rock et baroque, ces tableaux proposent un bricolage d’images sensuelles, coupantes. Comment appréhender le mystère de la mort ? En quoi pouvons-nous croire aujourd’hui ? Lucile Charnier convie le spectateur à une échappée poétique, projective, hors de notre temps quotidien, hors des mots.
Antonin Jenny - Mes bras connaissent
C'est le début du printemps. Dans les sous-sols d'un opéra, Denis cherche le directeur. Des histoires se croisent. Dans une ambiance intranquille, une insatisfaction latente s’installe entre coups de sang et déclarations aventurières. Une brèche venue de l’extérieur s’agrandit. MES BRAS CONNAISSENT est le quatrième volet de la série du collectif Fany Ducat consacrée à la petite société du travail.
Après le commissariat (Les Falaises), la ferme (Luc, Corinne, Alain et Stéphane) et la maison communale (Philipot), place au monde culturel. Comme toujours chez Fany Ducat, l’hors-champ devient un espace de jeu, au même titre que le plateau se transforme en lieu de passage, de rendez-vous et donne à voir l’intime qui déborde des conversations qui se tiennent dans ces lieux – publics – du travail. Rêves, ambitions frustrées, conflits se rencontrent.
Qui sont ces personnages en dehors de leur lieu de travail ? Quelles sont leurs relations ? Les sentiments et la vulnérabilité sont-ils affaire privée ? Avec une écriture drôle et incisive, des codes de jeu réalistes et minimalistes, ainsi qu’un rythme sans cesse réinventé, Fany Ducat dépeint les failles d’êtres doux et vils à la fois, entre éclats de révolte et fulgurances d’amour. Le décalage tient à l’humour et à la poésie de l’écriture d’un quotidien qui est presque le nôtre. Le réalisme se délite pour nous embarquer dans une atmosphère plus trouble.

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[e]utopia / Armel Roussel

Rue du Sceptre, 78 - 1050 Bruxelles - Belgique
N° entreprise: 0451.262.113
[e]utopia est une compagnie subventionnée par la Fédération Wallonie/Bruxelles – Service Théâtre.
[e]utopia est en résidence administrative au Théâtre Varia. Armel Roussel est artiste associé au Théâtre Varia à Bruxelles et au Théâtre du Nord à Lille.
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