Le Décapsuleur, c’est la tentative de dresser en surimpression le portrait d’une mégalopole insoumise, brute, hystérique, inventive, chaotique, punk, polymorphe, en perpétuel mouvement : Kinshasa. Et de le faire en s’introduisant par effraction dans l’intimité, dans la rythmique des trois protagonistes.
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Née à Liège, d’une mère belge et médecin et d’un père, béninois d’origine et professeur d’économie, Laetitia Ajanohun vit aujourd’hui à Paris. Elle a été formée à la comédie en Belgique. Très vite, l’envie, l’urgence d’écrire et de mettre en scène se sont manifestées en elle, tout comme le désir d’arpenter des ailleurs. Elle se met, alors, à élaborer des projets et à jouer dans des créations à Bruxelles, mais aussi à Montréal, en France, à Berlin, à Cologne et dans différents pays d’Afrique francophone. Elle travaille depuis 4 ans en tant que comédienne, collaboratrice artistique ou metteure en scène dans la compagnie Les Bruits de la Rue dirigée par Dieudonné Niangouna. Elle a édité La Noyée aux éditions l’Harmattan, Les mots sont manouches aux éditions Lansman, La Scène aux ados et Le Décapsuleur aux éditions Passage(s) du Tarmac.
Lu par Aminata Abdoulaye, Moanda Daddy Kamono, Israël Tshipamba et Wilfried Manzanza (Batterie). Dirigé et mis en scène par Armel Roussel, assisté par Julien Jaillot