Écrite en 1987, un an avant sa mort, Le Bal de Ndinga est une nouvelle dialoguée qui se passe dans les rues de Kinshasa, le 30 juin 1960, jour de l’indépendance du Congo. La danse, la bière, la joie et l’impatience… Pour quelques heures, Ndinga, celui qui n’est qu’un boy, accède au rang d’homme à part entière. Pour quelques heures, car Tchicaya U Tam’si raconte dans ce texte à la langue sauvage l’espoir et les illusions perdues des indépendances.
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Né en 1931, à Mpili, au Congo-Brazzaville, Tchicaya U Tam’si fait l’essentiel de ses études en France où il publie son premier recueil Le mauvais sang. Il revient à Brazzaville au moment des indépendances et se met au service de Patrice Lumumba pour repartir à la suite de son assassinat en 1961.
Fonctionnaire à l’UNESCO jusqu’en 1986, il meurt deux ans après, le 22 avril 1988, laissant quatre romans dont Ces fruits si doux de l’arbre à pain et La main sèche, trois pièces et une œuvre poétique immense. L’œuvre complète est publiée dans la collection Continents Noirs aux éditions Gallimard. Le quatrième et dernier tome comprenant les textes de théâtre est à venir.
Lu par Tom Adjibi, Alvie Bitemo, Serge Demoulin, Lamine Diarra, Daddy Kamono Moanda et Yatsiona (multi-instruments).
Dirigé et mis en scène par Armel Roussel. Avec la collaboration de Coline Struyf.